5/26/2008

Leçons apprises des moins bons versus des meilleurs vendeurs

Il y a trois semaines, nous avons vendu notre maison de Rosemère, ma copine a pleuré. Une semaine plus tard elle était déjà vendue ! Depuis, nous avons visité plusieurs maisons dans les secteurs Lorraine et Fontainebleau à Blainville et ma copine a retrouvé son beau sourire ! Nous avons donc eu à interagir avec une bonne douzaine d’agents immobiliers. Comme clients, j’aimerais vous faire part de dix observations qui nous ont marqués et qui je l’espère feront de vous un bien meilleur vendeur ou représentant.

1. Les moins bons agents qui ont visité notre maison lorsque nous étions à la recherche d’un agent inscripteur ne se sont jamais intéressés à nous. C’est à peine s’ils nous ont demandé ce que nous faisions dans la vie... Ils étaient très centrés sur eux-mêmes et ils ne parlaient que d’eux : « Moi, moi, moi, moi, moi, moi… ». Les bons agents par contre ont pris le temps de nous demander ce que nous faisions dans la vie et ils nous posaient beaucoup des questions. Ils semblaient vraiment s’intéresser à nous. En d’autres mots, ils étaient gentils, sympathiques et ils avaient une bonne écoute. Nous nous sentions en confiance en leur présence.

2. Les moins bons agents n’ont fait presque aucun commentaire favorable sur notre maison, beaucoup trop pressées de nous parler de chiffres et de leur taux de commission. Les bons agents par contre qui ont visité notre maison, nous ont félicités pour notre belle maison, la décoration, le paysagement et l’aménagement de notre cour. Leurs visages étaient souriants et ils nous rendaient fiers de notre propriété et des éléments que nous avions mis en place pour l’améliorer.

3. Les moins bons agents avaient une attitude et un regard condescendants envers nous puisque nous étions jeunes et que le prix des maisons visitées était très élevé. Leurs regards semblaient dire : « Vous n’avez pas les moyens de vous payer une telle maison et vous me faites perdre mon temps. ». Les meilleurs agents par contre tentaient de nous qualifier en nous demandant à quel endroit était située notre maison actuelle et quels métiers nous occupions.

4. Les moins bons agents n’utilisaient pas nos prénoms lorsqu’ils s’adressaient à nous. Les bons agents par contre nous appelaient par notre prénom et ils les utilisaient souvent lors de nos visites. Ces derniers savaient très bien que le prénom d’une personne est le son le plus doux qu’elle aime entendre à ses oreilles.

5. Les moins bons agents, même après leur avoir mentionné de cesser de nous vouvoyer, continuaient à le faire, ce qui nous rendait mal à l’aise et inconfortables. Les meilleurs agents par contre respectaient notre volonté de nous faire tutoyer. La complicité était ainsi bien meilleure.

6. Les moins bons agents répondaient constamment à leur téléphone portable et osaient même nous interrompre dans le milieu d’une phrase ! Les meilleurs agents par contre, soit ignoraient leurs téléphones portables lorsqu’il sonnait afin de nous donner toute leur attention ou soit ils nous demandaient la permission de répondre lorsqu’il s’agissait d’un appel très urgent.

7. Les moins bons agents manquaient de disponibilité puisqu’ils avaient trop de dossiers à traiter à la fois (évaluations, inscriptions, offres d’achat, inspections, etc). Ils prenaient beaucoup de temps avant de retourner leurs appels et leurs courriels. Pourtant, nous étions des acheteurs très motivés puisque nous mentionnions toujours que nous venions de vendre notre maison et qu’il fallait nous en trouver une autre rapidement. Les meilleurs agents par contre avaient appris à déléguer des tâches moins importantes et moins essentielles à leur succès et ainsi ils avaient plus de temps à nous consacrer.

8. Les moins bons agents parlaient toujours en mal des autres propriétés que nous envisagions acheter lorsqu’elles étaient inscrites avec d’autres agents. Il était évident qu’ils n’avaient à cœur que leurs propres intérêts et non les nôtres. Les meilleurs agents par contre nous parlaient toujours en bien des autres propriétés : « Ha oui vous avez du goût, il s’agit d’un très bon choix également », « J’adore cette maison, son emplacement est particulièrement extraordinaire », « Le sous-sol de cette maison et la cave à vin sont vraiment magnifiques », etc.

9. Les moins bons agents, suite à une visite infructueuse, ne nous offraient même pas de nous proposer d’autres maisons qui pourraient correspondre à nos besoins et à nos goûts. Les meilleurs agents par contre nous proposaient tous de faire des recherches pour nous afin de trouver notre maison idéale.

10. Malheureusement, 100% des agents que nous avons rencontrés n’ont pas fait une analyse de nos besoins, ils se sont contentés de présenter leurs « produits ». Il aurait pourtant été simple de poser des questions du genre : « Pourquoi exactement avez-vous vendu votre maison ? », « Qu’est-ce qui est le plus important lorsque vous regardez pour acheter une maison ? », « Quelle grandeur minimum désirez-vous en pieds carrés de superficie habitable ? », « Avez-vous des enfants et si oui quel âge ont-ils ? », « À quelle école vont-ils ou avez-vous une préférence pour les écoles ? », « Dans quelle pièce dans la maison passez-vous le plus de temps ? », « Cuisinez-vous beaucoup ? » « Est-ce qu’un grand terrain ou une maison située dans un croissant est important pour vous ? », « Est-ce que le revêtement extérieur sur les quatre côtés doit être absolument 100% en briques ou en pierres ? », etc. Apprendre à poser des questions afin d’évaluer les besoins des clients avant de leur proposer une offre est pourtant un minimum en vente.

Wow, voici 10 leçons de vente incroyable que vous pouvez mettre en application immédiatement peu importe ce que vous avez à vendre, que ce soit des maisons, des voitures, des produits financiers, des stylos ou des idées. Ha oui j’oubliais, fort heureusement nous avons finalement trouvé une maison belle et confortable qui correspond vraiment à nos besoins et nos goûts. Qui sait, nous aurons peut-être la chance un jour de vous inviter pour un BBQ ?

© 2008 - Conférences et séminaires Patrick Leroux inc. Tous droits réservés, reproduction strictement interdite sans autorisation de l'auteur.

5/21/2008

Vos rêves mourront-ils avec vous ?

Imaginez que votre médecin vous annonce qu’il ne vous reste que quelques mois à vivre. Après avoir pleuré un bon coup, qu’aimeriez-vous faire ou accomplir pour le restant de vos jours ? Quels endroits aimeriez-vous visiter ? Quelle activité ou expérience tenteriez-vous de faire ? Avec quelles personnes aimeriez-vous vivre ces derniers moments ? Quels rêves, quels buts ou quels projets avez-vous rêvé de faire toute votre vie, mais que vous n’avez pas faits ?

Dans toute l’histoire de l’humanité, jamais une personne a dit sur son lit de mort : « Je regrette de ne pas avoir passé plus de temps au bureau ! » Les gens regrettent plutôt des rêves, des buts et des projets qu’ils avaient en tête et qu’ils n’ont jamais eu le courage de réaliser.

Imaginez encore une fois qu’il ne vous reste que quelques mois à vivre sur cette magnifique planète. Vous arrêteriez immédiatement de faire les choses que vous n’aimez pas faire, n’est-ce pas ? Vous arrêteriez probablement de fréquenter les gens que vous n’aimez pas fréquenter. Vous iriez souvent à votre restaurant préféré plutôt que dans des restaurants bon marché. Vous prendriez le stationnement avec valet plutôt que d’essayer de trouver un stationnement vous-même. Vous achèteriez une bonne bouteille de vin plutôt que de boire une boisson gazeuse.

Si vous aviez à faire un voyage, vous iriez en Italie plutôt que sur le lac St-Louis, n’est-ce pas ? Vous voyageriez probablement en première classe plutôt qu’en classe économique. Arrivée sur place, vous prendriez une limousine plutôt qu’un taxi. À l’hôtel, vous occuperiez une grande suite avec un bain tourbillon avec vue sur la mer plutôt qu’une chambre standard. À l’opéra, vous seriez assis dans les premières rangées plutôt qu’en arrière aux balcons, etc.

Pourquoi ne pas commencer à vivre votre vie de la sorte immédiatement de temps en temps ? Soyez responsable évidemment et n’allez pas dépenser toutes vos économies demain matin, mais pourquoi attendre de n’avoir que quelques mois à vivre pour vous gâter comme vous le méritez vraiment, de temps en temps ? De toute façon, il y a de fortes chances que vous et moi ne sachions jamais combien de temps il nous reste à vivre et même si nous le découvrions, il serait probablement trop tard et il n’est pas certain que nous ayons la santé pour faire ce que nous aimerions faire. Le seul temps que nous avons avec certitude est le moment présent.

Imaginez le puissant message que vous enverriez à votre subconscient en commençant dès maintenant à agir comme s’il ne vous restait que quelques mois à vivre. C’est comme si vous lui disiez : « Voici le style de vie que tu mérites. » En ne vous permettant que le strict minimum tout le temps, c’est comme si vous disiez à votre subconscient : « Je ne mérite pas plus. » Et comme un bon serviteur, il va vous obéir et il va s’arranger pour que vous n’obteniez pas plus de la vie.

Lors de vos derniers moments sur terre, aurez-vous plein des regrets ou vous rappellerez-vous plutôt tous ces beaux moments que vous aurez vécus en célébrant le fait que vous aurez vraiment vécu votre vie au maximum ? Mon souhait le plus cher pour vous est que lorsque vous mourrez, vos rêves ne meurent pas avec vous !

© 2008 - Conférences et séminaires Patrick Leroux inc. Tous droits réservés, reproduction strictement interdite sans autorisation de l'auteur.

5/12/2008

10 secrets du succès que vos parents ont probablement oublié de vous mentionner lorsque vous étiez jeune

Vous risquez de ne pas aimer certaines des idées que je vais partager avec vous dans cet article. Si certaines de mes idées vous offensent, vous dérangent ou vous choquent, c’est qu’elles sont écrites expressément pour VOUS. Que vous soyez ou non d’accord avec mes idées, la seule chose que je puisse vous dire est qu’elles fonctionnent pour moi et qu’elles pourraient également fonctionner pour vous. Après tout, comme un vieux sage a déjà dit : « Dans la vie, tu peux avoir raison ou tu peux être riche! »

1. Si un jour, votre vie ne va pas bien, c’est de votre faute !

La meilleure année de votre vie est l’année où vous décidez que vos problèmes sont les vôtres. Vous cessez alors de blâmer vos parents, le gouvernement, l’environnement ou le président et vous réalisez que vous êtes en total contrôle de votre destinée. Vous vivez aujourd’hui vos choix d’hier et votre avenir va dépendre de vos choix d’aujourd’hui. Arrêtez de vous plaindre !

2. Si vous vous prenez un jour à dire que l’argent ne fait pas le bonheur, vous avez tort !

Celui qui a dit que l’argent ne fait pas le bonheur était probablement très pauvre. Oui, il y a d’autres facteurs que l’argent qui contribuent au bonheur comme la santé, l’amitié, l’amour, la contribution, etc. mais comment pouvez-vous être un bon mari ou femme, une mère ou un père, un modèle pour vos enfants, un (e) bon (ne) ami (e), une personne qui a du caractère, un citoyen et contribuable honnêtes, un membre respecté qui aide sa communauté, lorsque vous passez vos nuits à ne pas dormir parce que vous n’êtes pas en mesure de payer vos factures et vos dettes ?

3. Si un jour vous n’êtes pas riche ou en voie de le devenir, c’est que vous passez trop de temps avec des gens pauvres !

Vos revenus sont la moyenne des cinq personnes que vous fréquentez le plus souvent. Qui fréquentez-vous sur une base régulière ? Des gens riches ou des gens pauvres ? L’argent n’est pourtant pas si compliqué à acquérir. Il n’est qu’une mesure de la valeur du service rendu. Rendez plus de services et vous ferez plus d’argent !

4. Si un jour, vous fréquentez des perdants, vous en deviendrez un également !

Si vous écoutez et agissez sur l’avis de perdants, vous serez un perdant également. Vous êtes un produit de votre environnement. Vos amis sont-ils ambitieux, orientés vers l’avenir et pleins de projets emballants ou plutôt des gens « réalistes » qui aiment critiquer tout et rien et qui se plaignent constamment de leur mauvais sort ? Entourez-vous de gagnants et vous le deviendrez également.

5. Si un jour, vous n’aimez pas votre corps, ne blâmez personne d’autre que vous-même !

L’extérieur d’une personne est souvent le reflet de ce qui se passe à l’intérieur. Le corps que vous avez à 20 ans dépend de vos gènes, dépassé 35 ans, vous avez le corps que vous méritez. Quelqu’un vous force-t-il à manger tout ce que vous mangez tous les jours ? Diminuez vos portions et faites de l’exercice sur une base régulière.

6. Si vous écoutez trop de télévision et lisez trop les journaux, vous n’accomplirez jamais vos rêves !

Les gens écoutent en moyenne 27 heures de télé par semaine et passent plus de 30 minutes par jour à lire les journaux. Quelle perte de temps incroyable ! Tout ce temps pourrait être consacré à réaliser vos rêves, à faire de l’exercice, à consacrer plus de temps à vos enfants et votre conjoint (e), à vous divertir avec vos amis, à étudier dans votre domaine d’expertise, à bâtir votre affaire, etc. Le manque de temps est pourtant l’excuse #1 des perdants.

7. Si un jour vous attendez que quelqu’un vienne vous motiver, vous risquez d’attendre toute votre vie !

Réalisez que vous êtes responsable de votre propre motivation, personne d’autre. Soyez votre propre « cheerleader » et n’attendez jamais les encouragements des autres pour foncer. Le succès débute à l’intérieur de vous. Parlez-vous positivement à tous les jours et relisez fréquemment votre liste de victoires passées afin de vous donner un « boost » d’énergie.

8. Si vous écoutez trop l’opinion des autres, vous n’irez pas très loin !

Ha l’opinion des autres… Nous y sommes tous très sensibles. On dit que la flèche perce le corps, mais que la critique transperce parfois l’âme. Soyez pourtant heureux d’être critiqué, car c’est la preuve que vous accomplissez quelque chose d’important et de méritoire. La seule façon d’échapper à la critique est de ne rien dire, de ne rien faire et de n’être rien!

9. Si un jour, quelqu’un vous propose d’investir dans un projet simplement parce que ça risque de rapporter gros, pensez-y deux fois !

Les gens qui ont du succès ne cherchent pas les « gimmicks » pour devenir riches rapidement. Ils concentrent leurs énergies et leurs économies à faire ce qu’ils aiment et dans ce qu’ils connaissent bien.

10. Si un jour vous pensez tout savoir, c’est que vous en savez encore peu !

Les gens qui ont du succès cherchent constamment à s’améliorer. Ils ne s’assoient jamais sur leurs lauriers. Ils demandent de l’aide et ils se font coacher par ceux qui ont encore plus de succès qu’eux.

Et voilà ! C’était la liste des 10 secrets du succès que vos parents ont probablement oublié de vous mentionner lorsque vous étiez jeune. Relisez cette liste, mettez ces idées en action et n’oubliez surtout pas de partager ces idées avec vos propres enfants. Bon succès !

© 2008 - Conférences et séminaires Patrick Leroux inc. Tous droitsréservés, reproduction strictement interdite sans autorisation de l'auteur.

5/05/2008

Êtes-vous dans le bon emploi ?

Selon un sondage effectué par Workopolis, 80% des adultes canadiens n’occuperaient pas l’emploi auquel ils aspiraient lorsqu’ils étaient plus jeunes. Malheureusement, malgré plusieurs années d’étude, bien des gens finissent par faire un travail qui finit par les rendre malheureux. J’espère que ce n’est pas votre cas. Les gens heureux et qui ont du succès font un travail qu’ils aiment. Afin de savoir si vous êtes dans le bon emploi, répondez par oui ou non à ces 10 questions.

1. Est-ce que la journée de la semaine que vous préférez le plus est le vendredi et celle que vous détestez le plus est le lundi ? Anticipez-vous avec une joie extrême vos week-ends ?

Il n’existe probablement pas d’emploi idéal à 100%. Mêmes les personnes qui aiment énormément leur travail ont souvent hâte à la fin de semaine, mais ces dernières n’appréhendent pas avec dégoût le retour au travail le lundi matin car leur travail leur procure énergie et satisfaction.

2. Avez-vous souvent des conflits avec vos collègues de travail ?

Il est tout à fait naturel d’avoir des conflits de temps à autre avec les membres de votre équipe. Toutefois, si vous êtes en situation de conflit sur une base régulière avec les membres de votre équipe, c’est probablement signe que vous oeuvrez dans un environnement toxique. Ça peut aussi vouloir dire qu’il existe un grave problème de communication entre vos collègues et vous.

3. Détestez-vous votre patron ou avez-vous une relation difficile avec celui-ci ?

De toute évidence, vous ne pouvez pas toujours être sur la même longueur d’onde que votre patron. Mais plusieurs personnes détestent vraiment leur patron. Elles ont constamment des pensées de haine envers lui et elles seraient les premières à applaudir advenant le départ de leur patron.

4. Êtes-vous régulièrement ou souvent en retard au travail ?

Faites-vous partie de ces gens qui sont souvent en retard au travail ? Remettez-vous votre départ de la maison à la dernière minute ? Anticipez-vous avec des émotions négatives vos journées de travail ? Les gens qui aiment leur travail, sont non seulement à l’heure, mais sont bien souvent en avance.

5. Prenez-vous plus de journées de maladie maintenant que lorsque vous avez débuté dans votre emploi ?

Avez-vous déjà déclaré à votre patron être malade alors que vous ne l’étiez pas vraiment ? Combien de journées de maladie avez-vous prises dans la dernière année versus la première année où vous étiez à l’emploi de votre organisation ? S’il existe un écart significatif, posez-vous la question pourquoi il en est ainsi. Les gens qui aiment leur travail sont rarement malades. Personnellement, depuis 12 ans, je n’ai jamais manqué une conférence pour cause de maladie !

6. Sentez-vous parfois qu’on ne vous accorde pas toute la reconnaissance que vous méritez dans votre emploi ?

Est-ce que vos collègues de travail ou votre patron s’accordent un peu trop de crédit pour les succès de l’équipe et négligent de vous reconnaître à votre juste valeur ? Vous sentez-vous estimé, apprécié et respecté par les gens qui font partie de votre environnement au travail (clients, fournisseurs, collègues et patrons) ? À quand remonte la dernière fois où l’on vous a fait un compliment sincère devant tous les autres membres de votre organisation ?

7. Est-ce que vous avez parfois l’impression que vous pourriez vous épanouir davantage dans un autre emploi ?

Éprouvez-vous un sentiment de joie, d’accomplissement et de réalisation personnels à faire votre travail ? Faites-vous des tâches que vous aimez vraiment et qui sont naturelles pour vous ? Si vous aimez les gens par exemple, êtes-vous en contact constant avec la clientèle ou devez-vous plutôt travailler seul, dans un bureau fermé, sans fenêtre, à faire de l’entrée de données et de la comptabilité ?

8. N’avez-vous pas l’impression qu’il n’existe aucune possibilité d’avancement ou de promotion à court et moyen termes ?

Si vous êtes une personne le moindrement ambitieuse, il est tout à fait légitime d’espérer obtenir une promotion ou de l’avancement à court ou moyen termes. Si votre emploi actuel n’offre aucun espoir d’avancement et de promotion à court et moyen termes, il est très normal que vous soyez un employé démotivé.

9. Avez-vous des valeurs qui sont différentes de celles de votre organisation ?

Il est extrêmement difficile pour une personne d’être engagée et fidèle envers son organisation lorsque ses valeurs personnelles sont en conflit avec celles de son employeur. Par exemple, l’honnêteté est l’une de vos valeurs les plus importantes, mais votre patron vous demande de mentir (ou d’omettre certaines informations) à vos clients. Ou encore, l’environnement vous tient à cœur, mais l’organisation qui vous embauche est un gros pollueur. Un autre exemple ? La santé est importante pour vous, mais les produits que vend votre organisation sont nuisibles pour la santé. À long terme, il est presque impossible de travailler dans un environnement qui est en conflit avec nos valeurs.

10. Avez-vous le sentiment que votre salaire devait être supérieur afin de vivre la vie dont vous rêvez ?

Toutes les personnes que je connais désirent améliorer leur situation financière et leur qualité de vie. Votre travail actuel vous rémunère-t-il suffisamment afin d’avoir la vie dont vous rêvez ? Votre salaire est-il compétitif avec ce qui se donne ailleurs dans votre sphère d’activité ? Aimeriez-vous être payé selon vos performances plutôt qu’à salaire fixe ? Le salaire est un élément important de motivation, mais il peut aussi constituer un élément important de démotivation s’il n’est pas perçu assez élevé aux yeux de l’employé.

Alors, êtes-vous dans le bon emploi ? J’espère vraiment que c’est le cas, mais si vos réponses aux dix questions précédentes indiquent que vous n’êtes pas dans le bon emploi (vous avez répondu une majorité de oui), réalisez que vous êtes responsable de votre destinée et passez à l’action immédiatement. Commencez par identifier l’emploi qui vous rendrait vraiment heureux et planifiez d’y travailler d’ici les 12 prochains mois. Retournez aux études s’il le faut, travaillez à temps partiel ou bénévolement pour une personne qui fait déjà le travail que vous aimeriez faire, embauchez un coach, étudiez des opportunités d’affaires et faites-vous un pan d’action. Travailler dans un emploi qui vous passionne fait partie intégrante du bonheur. Vous le méritez bien.

© 2008 - Conférences et séminaires Patrick Leroux inc. Tous droitsréservés, reproduction strictement interdite sans autorisation de l'auteur.